Les marchés vont de déception en déception sans pour autant cumuler les effets que l’on pourrait attendre de ces déceptions successives dans la valorisation des indices. Au contraire. Sur chaque repli dû à des données décevantes l’intervention des banques centrales efface la baisse et permet de retrouver la tendance haussière sauvant, selon l’effet Pigou, ce qui peut encore être sauvé de la consommation des ménages via l’effet de richesse patrimoniale.
Ce mécanisme peut-il être indéfiniment reconduit ? Certainement pas. Dès lors les risques sont élevés de voir de profonds réajustements des marchés, sachant que la prime de risque que dégagent les indices à leurs niveaux actuels est loin d’être adaptée à la situation dégradée née de la crise financière de 2008.