Au début de la mise en place de l’Euro, l’autorité de l’Allemagne s’imposait comme étant celle du pays le plus performant des années 70/80, notamment en termes de politique monétaire. A la suite de la restructuration de 2007 mise ne place par le chancelier Schroeder, l’Allemagne s’est de nouveau imposée comme exemple pour régler au niveau de la zone européenne les effets de la crise financière de 2008.
Depuis 2015 et la mise en place d’une politique de Quantitative Easing (QE) européenne, les pays latins semblent avoir mis fin à cette domination allemande. Ces derniers temps l’Allemagne a semblé montrer son exaspération lorsque le Ministre des Finances allemand et la Chancelière ont interpelé le président de la BCE en le convoquant afin de venir expliquer sa politique monétaire devant le parlement allemand.
M. W. Schaüble en a t’il le droit ? Quelle justification fondamentale donner à son intervention ? Les divergences entre M. Draghi et M. Schaüble menacent-elles l’Euro ? Quel impact pour l’épargnant ? Autant de questions auxquelles il faut répondre pour s’assurer de la poursuite du bon fonctionnement de la zone euro et en corolaire le maintien de la monnaie unique.